Une future prof dans nos classes

J’ai rencontré Blandine, étudiante de 21ans en première année de master d’histoire à Lille. Dans cette interview, elle explique son parcours, ses différents projets, son lien avec Chartres etc.

Pourquoi es-tu à l’IND ? 

Dans le cadre de mes études, je devais trouver moi-même mon stage et je préférais aller dans un endroit où je ne connaissais pas les gens. Comme j’ai des cousins qui habitent à Chartres et qui connaissent Mme Riolet avec qui je suis en stage en ce moment, mon choix s’est porté sur cet établissement.

Que voudrais-tu faire plus tard ?

J’aimerais enseigner l’histoire, le journalisme m’intéresserait aussi. En revanche je ne sais pas si je pourrai concilier les deux, si oui je le ferai. Avant de venir ici j’étais plus attirée par le lycée et au final que ce soit collège ou lycée, pourquoi pas. Et même le supérieur, quand j’aurai acquis plus d’expérience.

As-tu appris des choses en venant ici ?

Oui. Je voyais ce qu’était le métier de prof, j’ai pris conscience de l’envers du décor avec par exemple la correction des copies. J’ajouterai aussi que lorsqu’un prof aime son métier, ses élèves, ça change tout.

 Depuis quand aimes-tu l’histoire ?

 Auparavant, j’avais fait une licence de droit donc rien à voir, je voulais être avocate ou juge d’instruction mais j’ai pris conscience que ce n’était pas un métier fait pour moi et l’enseignement me titillait pas mal. En effet il n’y pas de bons ou de mauvais moments pour se réorienter. Mais je me disais : « Je ferais ça plus tard, quand j’en aurais marre de mon métier ». Néanmoins, je me suis dit que si ça m’attirait, pourquoi pas y aller… Je ne suis pas une passionnée qui connaît toute l’histoire maisc'est avant tout parce que j'aime l'histoire que je souhaite l'enseigner. J’ai envie de connaître plein de choses, transmettre aux élèves ... C’est ce qui compte pour moi. 

Une fois ce stage terminé, que vas-tu faire ?

Je dois rendre un dossier, faire une fiche de séquençage. C’est ce que le prof fait en amont de ses cours, il fait une programmation. Et je vais devoir écrire sur un sujet spécifique que j’ai vu cette semaine en classe, par exemple les Régimes Totalitaires. Ce n’est pas un très gros travail, ça va.

A travers cette rencontre j’ai appris qu’il n’y avait pas de bons ou de mauvais moments pour se réorienter Enfin, la passion de Blandine s’est tout de suite fait ressentir dans cet échange. Malgré la crise que subit l’enseignement, Blandine est consciente que c’est un métier qui attire moins, beaucoup arrêtent, « Je ne suis pas découragée pour autant », dit-elle. 

Les 3 conseils de notre étudiante :

• Si on a une mémoire auditive, il faut vraiment être assidue en cours (ce que je n’ai pas toujours été lors de ma licence).
• La rigueur. Il vaut mieux moins travailler mais être organisé plutôt que de s’acharner pendant des heures de façon non efficace.
• Enfin prendre du temps pour sa vie étudiante, pas trop non plus mais quand même.

Adam Ramella, 1^ère Charles Péguy